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Extraits de presse
M – Le Magazine du Monde
Portrait de Gérald Garutti
Le CAP, une association destinée à « revaloriser tous les types de paroles. » Le programme a l’épaisseur des grandes ambitions. Ce projet vise à réhabiliter une expression verbale dénaturée par les clashs et les invectives grâce à des spectacles, des conférences, des lectures… « Gérald a une sensibilité anglo-saxonne : il prend plaisir à rassembler des énergies et des gens de sphères différentes », résume la documentariste Hind Meddeb, qui participe aussi au projet.
France Inter
Ce monde me rend fou – Christophe Bourseiller
Est ce qu’on se comprend ? Est ce qu’on s’écoute ? Tel n’est pas l’avis de l’excellent Gérald Garutti. Metteur en scène et essayiste, il a lancé en janvier un Centre des Arts de la Parole et il nous offre maintenant une étincelle, je dirais, sous la forme d’un missile livresque intitulé Il faut voir comment se parle : manifeste pour les arts de la parole.
France Inter
Carnets de campagne – Dorothée Barba
On observe une dégradation en termes d’écoute, c’est-à-dire qu’aujourd’hui la parole est littéralement balancée il s’agit d’émettre son message, son post, son tweet, et beaucoup moins de se relier et d’échanger. Et je pense que cette société d’émission, qui passe son temps à émettre, est une forme de démission de la société.
Arte
27 – Nora Hamadi
Il y a un enjeu fondamental qui s’appelle la présence. Je pense qu’à un moment donné, il y a des endroits où on doit pouvoir se rencontrer, pas à travers des alias, pas à travers des écrans. Il faut créer des espaces où on peut se mettre en présence pour avoir ces dialogues entre deux personnes véritablement, et pas simplement entre deux alias, et pas entre simplement 2 émetteurs.
Arte
28′ – Elisabeth Quin
On est dans un mouvement global, et ce bruit et cette fureur ont tendance à provoquer une forme de déliaison – le clash permet le cash – et comme c’est une mécanique qui s’auto-entretient, la tendance, si on ne fait rien, si on n’essaie pas de réagir, si on n’essaie pas de proposer ce que j’assume comme une utopie, de proposer quelque chose qui soit contre ce qui est, à mon avis, une catastrophe.
LCP
Ça vous regarde – Myriam Encoua
Vous l’artisan du verbe en action et ouvrier du lien humain, vous alertez sur une parole dégradée : la parole, dites-vous exige l’écoute et demande du temps – et dans une dictature de l’immédiat, dans un monde de plus en plus virtuel, il vous semblait important de rappeler que proclamer n’est pas parler et qu’être connecté n’est pas être relié. – L’objectif n’est pas d’être enclavé, c’est au contraire de relier, de désenclaver, de faire se croiser des mondes, et se parler des mondes.
LCI
Tout est politique – Elizabeth Martichoux
L’inverse de la parole, du dialogue, de la conversation, c’est la violence. La démocratie ça commence partout où les gens se rencontrent, et vont poser un échange respectueux des autres et où on va tout simplement arriver à se rencontrer par la parole : donc la démocratie ça commence dans la rue : c’est pas censé finir dans la rue, la démocratie.
France Culture
Bienvenue au club – Olivia Gesbert
Arriver à élaborer une parole pour qu’il y ait espace commun, et donc qu’il y ait co-construction, à la fois de soi, de l’autre, et du lien, ce tiers qui fait que quelque chose se passe, qui n’est pas simplement dans l’affrontement mais dans le dépassement et la création de cet espace, c’est exactement pour moi le rôle essentiel de la parole.
France Culture
Sous les radars – Nora Hamadi
Comment on fait du commun à partir du divers, comment à partir du multiple on fait de l’Un ? C’est la plus vieille question politique, et d’ailleurs c’est bien pour cela que le théâtre, la démocratie, le dialogue philosophique, naissent en même temps, et c’est bien pour ça que la démarche du Centre des Arts de la Parole est une démarche croisée, artistique, intellectuelle, et citoyenne.
France Culture
Solaé – Jean-Luc Gadreau
Il y a le paradoxe d’une parole qui est omniprésente, et qui en même temps est de plus en plus vide de sens, et pleine de violence. Donc une parole qui est littéralement dégradée puisque, sans être dans un paradigme strictement économique, il y a à la fois une inflation de la parole et sa dévalorisation.
Philosophie Magazine
Cédric Enjalbert
Contre la dégradation de la parole publique, Gérald Garutti invite à réapprendre à se parler, dans une tradition humaniste qui, depuis la Renaissance, favorise la conversation comme un art politique. Il a donné forme à ce vaste programme en inaugurant le Centre des arts de la parole (le CAP) au Point fort d’Aubervilliers.
Brut Philo
On peut faire beaucoup de choses, mais on peut les faire ensemble. La parole ça s’apprend, ça se travaille. Cette élaboration, pour moi, ça s’appelle un art. Ce que j’appelle les arts de la Parole, ce sont sept piliers fondamentaux de la parole. Revaloriser la parole ça suppose de revaloriser l’écoute.
AOC
Sylvain Bourmeau
Inquiet de ce phénomène (la dégradation de la parole publique), et soucieux d’y remédier, le dramaturge et metteur en scène Gérald Garutti a imaginé un Centre des arts de la parole. Tous les arts de la parole seront mis à contribution, ainsi qu’un vaste réseau d’institutions et d’associations, d’artistes et d’intellectuels pour y proposer des créations, des formations et y produire des publications.
RFI
De vive voix – Pascal Paradou
L’incarnation du sens, c’est le cœur de la parole. C’est par le théâtre, par son activité de transmission aussi que Gérald Garutti se penche sur le rôle de la parole. Plutôt que simple vecteur d’information, la parole, c’est aussi ce qui fait vivre la mémoire, fait vivre l’histoire, ce qui nous fonde. Le Centre des Arts de la Parole, mouvement dont il est le fondateur, s’attache à reconstruire et fédérer par ce lien du langage.
Le Un Hebdo
Les sept piliers de la parole
Il nous faut retrouver l’exigence de l’écoute. La valeur du silence. Le sens de la nuance. L’esprit de complexité. L’éthique de réciprocité. La liberté d’interprétation. Le courage de la parole.
En préférant à la cacophonie universelle la résonance de l’essentiel. À l’empire du tout-à-l’ego, la passion de l’interaction. À cette fin, je propose l’art comme solution vitale à une crise cruciale.
Artcena
« Un Centre des Arts de la Parole ouvre ses portes à Aubervilliers »
Ce lieu atypique ambitionne, grâce aux Arts de la parole, de recréer du lien et une conscience citoyenne au sein d’une société de plus en plus fracturée. Il a vocation à réunir les différentes composantes de la société : publics fréquentant ou non les théâtres, collectivités, institutions culturelles – la Cité internationale de la langue française, le Centre national du Livre, le Théâtre de la Cité internationale, entre autres – entreprises et associations.
Europe 1
Europe 1 Bonjour – Alexandre Le Mer
On confond l’éloquence et la performance, la performance et l’impact. Il s’agit de se donner les moyens de concevoir sa parole, de la former, de la transmettre, d’échanger, d’interagir, ce qui emprunte à tous les arts de la parole. L’idée est de proposer un label, avec tous ceux qui ont envie de rejoindre ce mouvement, parce que le CAP est un mouvement, une fédération qui relie déjà un tout un ensemble de partenaires.
Ouest-France
Jacques Le Goff
L’instrument par excellence de la communication devient dès lors, hors échange, celui du pouvoir, de l’affirmation de soi, de la manifestation de son droit à parler sans… écouter. D’où le pressant appel de Garutti, fondateur du Centre des Arts de la Parole « à vivre une parole comme un art de l’écoute, un art du vivant, un art de la présence, un art de l’autre, un art du rassemblement » Une belle manière d’atténuer la violence et de tenter de coexister dans le dissensus.
RTBF
La Couleur des idées – Pascale Seys
L’enjeu du Centre des Arts de la Parole c’est de porter de promouvoir une parole plus juste, plus humaine pour arriver à faire mieux société, à réparer la démocratie et donc accomplir notre humanité le mieux possible. Ça veut dire évidemment dépasser la violence en sublimant la parole.
Théâtres(s)
Gérald Garutti pose les fondements d’un humanisme de la parole. Il propose l’art comme solution vitale à une crise cruciale. Il définit les arts de la parole comme des arts de construction collective capables de réconcilier la société et de sublimer notre humanité.
ThéâtreActu
Lou Mage
En cette période où la parole est galvaudée au détriment de notre humanisme, le livre de Gérald Garutti est nécessaire. Porte-parole convaincant, il nous enrôle sans captation mais avec un « je » qui s’articule au « nous » pour parler juste au-delà du bien parler.
Radio J
De Aleph à Tav, la chronique littéraire de Haïm Nisenbaum
Oui, la parole est importante. Oui, maîtriser la parole est important parce qu’ainsi pourra naître une parole juste, et cette parole juste est un objectif véritablement viable. L’auteur nous dit que c’est un humanisme de la parole qu’il faut créer : il est bon que cela apparaisse. Il propose de fédérer tous ceux qui estiment que décidément il faut prendre conscience de l’importance de la parole, pour l’utiliser, la construire comme il faut, afin de réconcilier la société et sublimer notre humanité.
RCJ
L’invité de Lise Gutmann
« J’ai eu des témoignages magnifiques, les gens m’ont dit « tu m’as redonné espoir, vous m’avez redonné espoir. » Les mots sont envoyés avec des fins de destruction, Les mots comme des armes, c’est à dire la parole comme arbre de destruction massive très souvent – et moi je pense qu’il faut que la parole soit un art de construction collective. »
Fabula
Danielle Perrot-Corpet
Contre la parole atomisée, évidée de son sens, Gérald Garutti appelle à refonder rien de moins qu’une «philosophie de la parole» : parce que la parole «est un fait humain total. L’expression d’une existence singulière. Elle fait résonner toute notre personne. Elle vibre en l’autre tout entier. Mutiler la parole, c’est tronquer l’Humanité. »
Le Français dans le monde
Clément Balta
Le CAP est un mouvement. Il a vocation à intervenir sur tous les territoires et à rayonner par sa capacité à se déplacer, notamment grâce à nos différents partenaires. À terme, le CAP a également vocation à être multilingue et à travailler sur l’intercompréhension, sur cette rencontre entre les langues, toujours pour porter la parole au plus haut.
La Revue Politique et Parlementaire
Katia Salamé-Hardy
Dans cet ouvrage, Gérald Garutti donne à la parole tout son sens à commencer par le sens de l’autre, la considération d’autrui. La parole impliquant une éthique de réciprocité. L’enjeu étant l’échange et non l’audience.
Aleteia
Blanche Streb
Une parole qui écoute et relie, qui se sait et se vit comme art de construction plus que comme dérisoire jeu oratoire. Justement, Gérald Garutti ne se contente pas de déplorer, il propose et pose les conditions d’une parole juste et les fondements d’une forme d’humanisme de la parole qu’il serait bon de (re)mettre entre toutes les mains.
Service pour les Professionnels de l’Information
P. Laurent Stalla-Bourdillon
Il faut voir comme on se parle est le titre d’un remarquable essai , à travers lequel Gérald Garutti se met au service de la ressource la plus vitale pour l’humanité : la parole. Il pose les fondements d’un humanisme de la parole et propose l’art comme solution vitale à une crise majeure et sous-estimée.
I/O Gazette
Le CAP porte un humanisme de la parole. Pour (ré)apprendre à parler juste. Il vise à revaloriser la parole afin de recréer du lien. Refaire société. Réparer la démocratie. En surmontant la violence. En maîtrisant sa parole. En s’écoutant.
Écho d’Île-de-France
Si la parole est le premier outil de communication, et bien qu’elle n’ait jamais été aussi présente, elle ne permet pas toujours l’échange. Et même de moins en moins au goût de certains, déplorant qu’elle serve souvent à diviser plus qu’à rassembler. Pour redonner du sens et de la pertinence à la parole, le metteur en scène, dramaturge et écrivain Gérald Garutti a créé le Centre des Arts de la Parole (CAP), à Aubervilliers, « avec cette mission essentielle : se parler plutôt que s’entretuer, se parler pour se relier ».
Umanz
Patrick Kervern
Et aux sources de la connexion, il y a bien sûr l’attention. « L’égard et le regard », comme l’explique le metteur en scène Gérald Garutti, directeur du Centre des Arts de la Parole. L’attention, c’est l’élan vers l’autre, c’est « tendre vers », comme nous l’explique son étymologie latine « ad tendere ». Toute conversation, au départ, demande de l’attention.
Sambuc Éditeur
Luc Grampivf
L’événement a été l’occasion de témoigner de la vocation du Cap et de son originalité : réunir, à travers sept « arts de la parole », les champs de la création, de la pensée et de l’échange citoyen. Une façon de resacraliser la parole, en s’appuyant sur des démarches concrètes ; et en premier lieu, celles de l’art. D’où un dialogue nécessaire entre la parole citoyenne et les champs de la création.
Airzen
Jennifer Biabatantou
En effet, si le point d’ancrage du CAP est en région parisienne, son champ d’action est large, grâce aux multiples partenaires. Ceux-là sont en France, mais aussi à l’international, en francophonie. Ainsi, des formations sont dispensées sur ces territoires, des projets sont menés avec des élèves et des créations artistiques. Gérald Garutti s’est par ailleurs entouré de 21 personnalités qui représentent les sept arts de la parole.
Polytechnique insights
Patrice Georget
Un tiers-lieu qui restaure les compétences psycho-sociales nécessaires pour construire un espace de dialogue commun et lutter contre les désinformations qui fragilisent nos démocraties.
Valeurs mutualistes
Un centre pour réapprendre à se parler. Un espace pour revenir à la nuance, au-delà des querelles sur les réseaux sociaux. « Au‐delà d’un lieu, le Centre des arts de la parole est un mouvement. »
