Lancement des premiers États généraux de la parole

Rendez-vous jeudi 17 octobre de 9h à minuit

Les États généraux de la parole : un rendez-vous citoyen et artistique pour (re)construire le dialogue

Dans un monde fragmenté par la polarisation, la déconnexion et l’individualisme, la parole, pilier du vivre-ensemble, semble en crise. Comment lui redonner toute sa force et son pouvoir de lien ? C’est à cette question cruciale que répond la première édition des États généraux de la parole, un événement pensé comme une biennale, qui réunit acteurs culturels, politiques, et citoyens à l’œuvre pour proposer collectivement un état des lieux, un état de santé de la parole aujourd’hui en France.

Organisé par le CAP – Centre des Arts de la Parole, cet événement propose de fédérer les forces vives et de construire un espace de réflexion collaborative sur deux ans, avec pour objectif ultime : réparer la parole.

Une responsabilité de tous, un engagement de chacun

Le CAP se veut un espace de rassemblement où se rencontrent des mondes souvent cloisonnés : artistes, philosophes, enseignants, journalistes, politiques… Tous sont invités à partager et croiser leurs idées et leurs perspectives, avec une ambition commune : créer les conditions et les espaces d’une parole juste. Il s’agit de poser les bases d’un véritable chantier citoyen où chacun a un rôle à jouer.

Les États généraux de la parole s’adressent à toutes et à tous, citoyennes et citoyens, professionnelles et professionnels, organisations et collectifs, pour répondre à l’urgence démocratique, afin de penser ensemble les conditions, les outils et la méthode d’une indispensable réparation de la parole.

Une traversée des sept arts de la parole

Pour encourager l’accessibilité et l’engagement de tous, les États généraux de la parole proposent une approche protéiforme à travers les sept arts de la parole : cette journée permet une plongée dans des créations, d’assister à des tables-rondes, des débats, des dialogues et des conférences, d’intervenir dans des ateliers, d’écouter des podcasts ou de guincher lors d’un concert qui clôture la journée en beauté. Des formats variés pour multiplier les points d’entrée dans cette réflexion collective.

Avec un programme qui s’articule autour de temps forts :
Le matin, un temps pour questionner et dresser un état des lieux de la parole : quels sont les enjeux fondamentaux ? Quelles sont les urgences à traiter dans la sphère publique, le monde du travail ou encore celui de l’éducation ?
L’après-midi, les débats s’ouvrent sur des questions transversales, abordant des problématiques telles que : « Comment écrire de nouveaux récits communs ? », « La présence est-elle une condition de la parole ? », « L’engagement exige-t-il une parole responsable ? », « Quels sont les espaces favorables à la parole ? », « Parole et violence »…
Le soir, place à la fête avec un concert célébrant le partage en musique, pour clôturer cette journée dédiée au dialogue et à la réflexion.

Un projet sur le long terme

L’ambition de cet événement dépasse le cadre de la seule journée, les États généraux de la parole ouvrant la voie à un cycle de travail collaboratif qui se poursuivra sur deux ans. Un groupe de réflexion constitué sera chargé de produire des indicateurs, des propositions concrètes, et des pistes d’amélioration pour restaurer un espace de parole partagé. La prochaine édition, prévue en 2026, permettra de faire un point sur les avancées et de continuer à tisser les liens nécessaires à la reconstruction du commun.

 

En partenariat avec Actes Sud, Arte, Conseil général du 93, Fondation Jean Jaurès, Ligue de l’enseignement et Pléiades.

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