Lancement des premiers États généraux de la parole

Création : Julien Rosa

Jeudi 17 octobre à La Gaîté Lyrique de 9h00 à minuit

Comment réparer la parole dans un monde atomisé  ?

Les États généraux de la parole : un rendez-vous citoyen et artistique pour (re)construire le dialogue

Dans un monde fragmenté par la polarisation, la déconnexion et l’individualisme, la parole, pilier du vivre-ensemble, semble en crise. Comment lui redonner toute sa force et son pouvoir de lien ? C’est à cette question cruciale que répond la première édition des États généraux de la parole, un événement pensé comme une biennale, qui réunit acteurs culturels, politiques, et citoyens à l’œuvre pour proposer collectivement un état des lieux, un état de santé de la parole aujourd’hui en France.

Organisé par le CAP – Centre des Arts de la Parole, cet événement propose de fédérer les forces vives et de construire un espace de réflexion collaborative sur deux ans, avec pour objectif de réparer la parole.

Une responsabilité de tous, un engagement de chacun

Le CAP se veut un espace de rassemblement où se rencontrent des mondes souvent cloisonnés : artistes, philosophes, enseignants, journalistes, politiques… Tous sont invités à partager et croiser leurs idées et leurs perspectives, avec une ambition commune : créer les conditions et les espaces d’une parole juste. Il s’agit de poser les bases d’un véritable chantier citoyen où chacun a un rôle à jouer.

Les États généraux de la parole s’adressent à toutes et à tous, citoyennes et citoyens, professionnelles et professionnels, organisations et collectifs, pour poser le cadre d’une réflexion collective : le sens de la parole, le besoin de sa réparation, l’urgence démocratique, la nécessité d’une mobilisation générale et d’un travail commun,  afin de penser ensemble les conditions, les outils et la méthode d’une indispensable réparation de la parole.

L’intégralité des intervenantes et intervenants : 

Basile Ader, Jacques Attali, Bouchera Azzouz, Anne-Sylvie-Bameule, Isabelle Barbéris, Christophe Barbier, Shani Benoualid, Luc Blanchet, Sylvain Bourmeau, Béatrice Bouniol, India Bouquerel, Zelda Bourquin, David Brée, Xavier Cazard, Denis Coret, Adeline David, Tania de Montaigne, Laurence de Rohan Chabot, Emmanuelle Devos, Cécile Duflot, Marie-Lou Dulac, Cédric Enjalbert, François Espéret, Aurélie Filippetti, Cynthia Fleury, Sarah Franko, Gérald Garutti, Olivia Gesbert, Frédéric Gros, Negar Haeri, Bertrand Hagenmuller, Haroun, Yaël Hirsch, Céline Hocquet, Delphine Horvilleur, Alicia Izard, Emmanuelle Jehanno, Ismaël Jude, Séverine Kakpo, Mathieu Kassovitz, Perrine Kervran, Rachel Khan, Étienne Klein, Hassane Kouyaté, Alexandre Lacroix, Denis Lavant, Annick Lefebvre, Benjamin Le Gren, June Loper, Marielle Macé, Jacques Martial, Diego Martin Tagliaferri, Jean Massiet, Mathieu Maucort, Hind Meddeb, David Medioni, Clément Merville, Wajdi Mouawad, Yascha Mounk, Mustapha Mourahib, Xavier North, Françoise Nyssen, Thierry Occre, Marie-Charlotte Oddon, Jérémie Peltier, Bertrand Périer, Gilles Proriol, Alexis Quentin, Gérard Rabinovitch, Paul Rondin, Samia Sadoune, Bastien Sibille, Alix Thomsen, Mélanie Viénot, Céline Vuillequez.

Une traversée des sept arts de la parole

Pour encourager l’accessibilité et l’engagement de tous, les États généraux de la parole proposent une approche protéiforme à travers les sept arts de la parole : cette journée permet une plongée dans des créations, d’assister à des tables-rondes, des débats, des dialogues et des conférences, d’intervenir dans des ateliers, ou d’écouter des podcasts. Des formats variés pour multiplier les points d’entrée dans cette réflexion collective. Avec un programme qui s’articule autour de plusieurs temps forts : le matin, le temps des mondes ; l’après-midi, le temps des enjeux ; le soir, le temps des perspectives ; et pour finir, le temps de la fête.

Le matin, un temps pour dresser un état des lieux de la parole : quels sont les enjeux communs fondamentaux ? Quelles sont les urgences à traiter dans chacun des mondes, la sphère publique, le monde du travail ou encore celui de l’éducation ?
En posant collectivement les questions communes fondamentales qui nous travaillent. En interrogeant tout particulièrement la manière dont on se parle au sein de trois mondes spécifiques : le monde de l’éducation et la jeunesse ; le monde du travail et l’entreprise ; la sphère publique, politique et médiatique.

L’après-midi, les débats ouvrent des questions transversales, avec des enjeux tels que : « Comment écrire de nouveaux récits communs ? », « La présence est-elle une condition de la parole ? », « L’engagement exige-t-il une parole responsable ? », « Quels sont les espaces favorables à la parole ? », « Parole et violence »…

Le soir, une exploration des différentes perspectives de la parole autour de la notion : dire la violence pour s’en sortir. Trois arts pour la parole sont invoqués pour illustrer les enjeux. L‘ère du podcast, la projection du court-métrage Moi aussi de Judith Godrèche. Puis, place à la fête avec un dernier rendez-vous, musical. Un concert de Faux Amis, pour clôturer cette journée dédiée à l’échange, au dialogue et à la réflexion.

En continu, la pépinière des acteurs de la parole qui met à l’honneur des partenaires et des projets remarquables. Notamment, Les ateliers du féminisme populaire, Le Bruit Qui Court, la Fondation Voltaire, la maison de la Conversation et Manzalab.

 

le programme des états généraux de la parole

 

L’ouverture d’une séquence de travail sur deux ans 

Cette impulsion lancée au moment des États généraux de la parole se traduit au long cours par la création d’un groupe de travail collaboratif pour les deux années à venir. Le rendez-vous est d’ores et déjà posé en 2026 pour la deuxième édition des États généraux de la parole afin de restituer les réflexions, indicateurs et pistes d’amélioration pour re-créer des liens et du commun.

En partenariat avec Actes Sud, L’ADN, Arte, Agir dans le 93, la Fondation Jean-Jaurès, la Ligue de l’enseignement et Pléiades.
En collaboration avec la Fondation Voltaire et la Cité Internationale de la Langue Française – Château de Villers-Cotterêts.

 

je m’inscris à la journée des états généraux de la parolede 9h à 21h

je m’inscris à la soirée des états généraux de la parolede 21h à minuit